mercredi 23 octobre 2013


À regarder par la fenêtre le paysage sans pouvoir rester on se lève. Quelqu'un a décroché le miroir et l'on s'en amuse - tard qu'il est dans la nuit. À force de ne pas vouloir gommer, quelque chose tombe et s'arrête. Mange le fruit. Je voudrais. Je ne voudrais vouloir, mais tendre. Tendre un bâton un rameau une écorce, une chair. Passer je perds mes habitudes. Le corps me continue de travers, des aires et des lumières séjournantes. Les champs de coquelicots apaisent, la voiture transporte, le panneau indique. J'attends l'honnêteté alors j'ai froid et elle devient la solitude. On tape dessus pour la faire rentrer dans le mur comme la pancarte qui indique le château à visiter. C'est jour de fête, l'entrée sera gratuite pour les vivants.

Dorothée Volut, ALPHABET, Éric Pesty éditeur


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